Ses adversaires de l’intérieur, eux, sont allégrement égratignés. « Devenir le visage d’une opposition en quête d’une bouée de sauvetage, Chambrier en a les atouts au regard des forces en présence qui ne semblent pas faire
le poids outre mesure », écrit Gabon Quotidien. « Car », poursuit-il, « qu‘il s’agisse de Paulette Missambo de l’Union nationale ou de Guy Nzouba-Ndama de Les Démocrates, aucune de ces deux figures, visiblement rattrapées par le poids de l’âge n’a encore réussi jusqu’ici à s’imposer véritablement à un an du scrutin. Or », insiste le site d’information en ligne, « sur ce plan de l’âge, l’avantage échoit plutôt à Barro Chambrier. » Quant à Jean Ping, écrit Gabon quotidien, il serait carrément « devenu tricard après le succès éphémère de 2016. » Son ex-lieutenant, Jean Eyeghe Ndong, revenu depuis au PDG est, lui, dépeint comme un opportuniste. C’est ainsi que « le patron du RPM espère émerger comme la figure d’une opposition encore dans le flou ». Opposition que
notre confère qualifie de « famélique ».